L’historique du SMCD secteur sud
C’est le lundi 18 octobre 1982 qu’est apparu l’arrêté préfectoral portant création du Sictom Sud suite à la loi du 15 juillet 1975, dite Loi Monory. Celle-ci a obligé les communes à collecter, traiter les déchets et à les enfouir. Les communes se sont alors réunies pour mutualiser les investissements. Autour de Mirande, les «5 M» : Mirande, Masseube, Miélan, Montesquiou, Marciac, qui réunissaient 63 communes, ont décidé de créer un Syndicat intercommunal de collecte des ordures ménagères (SICTOM). La réunion plénière de constitution a eu lieu au lycée agricole de Mirande en octobre 1982 sous la présidence du sous-préfet de l’époque, Pascal Bresson, avec les statuts élaborés par la DDA. Chaque commune avait envoyé deux délégués.
Le premier bureau élu par cette assemblée constitutive était ainsi composé : Président : Francis Dupouey, maire de Clermont-Pouyguillès et conseiller général du canton de Mirande ; vice-présidents : Joseph Lamothe, maire de Chélan et conseiller général du canton de Masseube, et Francis Daguzan, maire de Troncens et conseiller général du canton de Marciac.
Les membres du bureau, délégués des communes : André Beaudran, maire de Mirande ; Joël Bernès-Lasserre, délégué de Miélan ; Gérard Toulouse, maire de Marciac ; Jean-Pierre Bru, maire de Masseube ; Gérard Cazeneuve, délégué Idrac-Respaillès ; Maurice Savoie, délégué Ponsan-Soubiran ; André Dupouy, délégué Montesquiou ; Gabriel Bidegorry, délégué de Haget ; Max Saint-Hilaire, maire de Sembouès, et Gustave Dutrey, maire de Saint-Christaud.
Les premières collectes n’ont commencé que le 1er septembre 1983. Toute une aventure qui commence pour ces pionniers de la collecte.
Le Sictom Sud a emménagé dans un premier temps dans l’ancien local des Silos mirandais puis au-dessus du local de la mutualité place d’Astarac.
Les camions ont d’abord stationné dans un local technique de la ville de Mirande puis dans un bâtiment loué à M.Carrère à Artigues. C’est le moment des premiers investissements avec achat d’un véhicule neuf et d’un chargeur Caterpillar et l’achat de la décharge de Mazerettes à la commune de Mirande.
En 1984, quatorze communes supplémentaires adhèrent au Sictom Sud qui achète un terrain sur la zone artisanale pour y construire les bâtiments administratifs et techniques dans lesquels il se trouve actuellement.
Petit à petit le Sictom augmente la quantité et la qualité de ses services. En 1993, la collecte des encombrants ménagers est mise en place, puis la mise en place des récupérateurs de verre et d’huile de vidange. En 1998, c’est la mise en place de la collecte sélective des déchets sur l’ensemble des communes du Sictom avec collecte en porte-à-porte en milieu urbain et en bac de regroupement en milieu rural. Dans le même temps, 5 déchèteries voient le jour avec, comme maître d’œuvre la SEM Gers et la DDAF. En 1999, le Sictom Sud adhère au Syndicat mixte départemental de traitement des ordures ménagères composé des sept Sictom du département, de la ville d’Auch et du Conseil Général du Gers. 2001 sera l’année de fonctionnement des cinq déchèteries. Elles rentrent rapidement dans les mœurs et leur fréquentation ne cesse d’augmenter au fil des mois. En parallèle 4 véhicules de collectes sont achetés. Une sixième déchèterie voit le jour sur la commune de Villecomtal-sur-Arros en février 2004.